Pour ceux qui ont vraiment la flemme, un schéma qui résume tout !
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Le secouriste agit :
- Individuellement, s’il est témoin de l’accident ou du malaise ;
- En équipe, sous la responsabilité d’un chef d’équipe, d’un équipier secouriste et au côté d’équipiers secouristes, au sein d’un poste de secours ou d’une équipe de secours d’urgence.
Le secouriste, témoin d’un accident peut agir seul.
Le rôle du secouriste est de réaliser les tâches suivantes, qui incluent des responsabilités :
- Assurer la sécurité individuelle et collective :
Quand le secouriste arrive sur les lieux de la détresse, il recherche si un danger peut générer un suraccident. Ensuite, il se protége, protége la zone de l’accident, et la ou les victimes et témoins.
- Examiner la victime :
Près de la victime, le secouriste recherche, en premier lieu, une détresse vitale (obstruction brutale des voies aériennes, hémorragie externe, inconscience, arrêt respiratoire ou cardio-respiratoire). Puis, il détermine l’importance et la nature des blessures, du malaise ou de la maladie.
- Alerter les secours appropriés :
Le plus souvent, le secouriste ne peut traiter seul la situation, même avec des témoins. Il doit donc alerter les secours publics le plus rapidement possible en utilisant un téléphone fixe ou mobile, une borne d’appel, une radio ou en envoyant un témoin alerter. La précocité de l’alerte conditionne l’arrivée rapide de renforts.
- Réaliser les gestes de secours nécessaires et possibles :
Pendant et/ou après l’examen de la victime, le secouriste met en oeuvre les gestes de premiers secours et assure le confort de la victime jusqu’au relais par une équipe de secours constituée ou une équipe médicale.
- Surveiller la ou les victimes dans l’attente des secours :
L’état d’une victime pouvant évoluer, le secouriste surveillera attentivement la ou les victimes dans l’attente de l’arrivée des secours publics. S’il constate une aggravation, il réalisera les gestes de secours qui s’imposent. Lorsque l’équipe de secours arrive sur place, la ou les victimes lui sont confiées et le secouriste indique au responsable des secours ce qu’il a constaté et les gestes de secours qu’il a réalisés.
En équipe, il est placé sous l’autorité du responsable de l’équipe de secours. Le rôle du secouriste est de réaliser les tâches suivantes, qui incluent des responsabilités :
- Intervenir rapidement et de manière adaptée sur les lieux d’un accident, d’un malaise ou d’une aggravation brutale d’une maladie :
- Participer à la sécurité et à la protection de la zone de l’accident :
- Accéder à la victime :
- Examiner la victime et rechercher une détresse vitale :
- Rendre compte : Dés la constatation d’une détresse, le secouriste doit en informer, le plus rapidement possible, son responsable tout en débutant les gestes de premiers secours. Si la victime ne présente pas de détresse, il rendra compte de son état à l’issue de l’examen. L’équipier secouriste pourra alors alerter les secours pour demander un avis médical et du renfort, si nécessaire.
- Réaliser les gestes de secours nécessaires et possibles : Le secouriste est à même, de par ses connaissances, de décider de mettre en oeuvre les gestes de secours d’urgence ou d’utiliser les matériels nécessaires à :
- Désobstruer les voies aériennes ;
- Arrêter une hémorragie ;
- Protéger les voies aériennes d’une victime inconsciente ;
- Débuter une réanimation cardio-pulmonaire ;
- Lutter contre une détresse vitale.
En l’absence de détresse, le secouriste réalisera les gestes de secours indiqués, après avoir rendu compte.
- Déplacer la victime seulement si c’est nécessaire : Le secouriste ne doit déplacer la victime que pour assurer sa protection (danger immédiat ne pouvant être supprimé) ou pour la mettre à l’abri des contraintes climatiques ou liées à un environnement hostile (foule).
- Surveiller la victime :
- Aider l’équipe de secours qui arrive en renfort : Si une équipe de secours ou une équipe médicale intervient, le secouriste doit lui indiquer :
- Ce qui a été constaté ;
- Les gestes qui ont été entrepris ;
- L’évolution de l’état de la victime.
L’équipier secouriste et le secouriste prêtent alors leur concours, si besoin, à l’équipe intervenante.
Les principes de base de l’action du secouriste qui guident sa formation sont les suivants :
- Respecter les règles d’hygiène et de sécurité, individuelles et collectives ;
- Ne pas nuire aux victimes ;
- Mettre en oeuvre les techniques de premiers secours et utiliser le matériel de premiers secours ;
- S’adapter à la situation ;
- Aider les autres équipes de secours ;
- Prendre en compte la dimension psychique des personnes.
La chaîne des secours est composée de plusieurs maillons interdépendants et tous indispensables à la prise en charge des victimes.
Ces maillons sont :
- La sécurité ;
- L’alerte des services de secours ;
- La réalisation des gestes de secours d’urgence par un témoin ;
- La mise en oeuvre des gestes de secours en équipe ;
- La prise en charge médicale pré hospitalière ;
- La prise en charge hospitalière.
En France, les secours et les soins sont organisés sous la forme d’une chaîne de secours dont les maillons sont intimement liés. Pour faire fonctionner la chaîne de secours, plusieurs moyens, publics ou privés, participent régulièrement à l’organisation des secours.
Il s’agit :
- Du citoyen ;
- Des réserves communales de sécurité civile ;
- Des médecins libéraux et des entreprises de transport sanitaire agréées ;
- Des associations agréées de sécurité civile ;
- Des services de la gendarmerie nationale et de la police nationale ;
- Des services départementaux d’incendie et de secours et des forces militaires de sécurité civile ;
- Des services d’aide médicale urgente ;
- Des services hospitaliers publics et privés d’accueil des urgences…
LES DEGAGEMENTS D’URGENCE
- Les prises de la victime sont solides ;
- Le dégagement est le plus rapide possible ;
- La prise de risque de la part du secouriste est minime.
Traction par les chevilles :
Traction par les poignets :
Traction par les vêtements :
Traction sous les aisselles :
Sortie d’un véhicule :
Dégagement d’un enfant :
Traction sur le sol par « équipier relais »
- Soit par les pieds.
- Soit par la tête :
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L'ALERTE
Ces services ont une obligation d’interconnexion. Le 15 et le 18 ont une interconnexion téléphonique réglementaire.
- Le 18 : les sapeurs-pompiers pour tout problème de secours, notamment accidents et incendies ;
- Le 15 : le SAMU pour tout problème urgent de santé. Un médecin « régulateur » dialogue brièvement avec l’appelant pour évaluer la gravité, donner les conseils et apporter la réponse médicale adaptée. Dans les cas les plus graves, il envoie une équipe médicale de réanimation du Service Médical d’Urgence et de Réanimation (SMUR) le plus proche ;
- Le 17 : la police ou la gendarmerie pour tout problème de sécurité ou d’ordre public ;
- Le 112 : numéro d’appel unique des urgences sur le territoire européen, destiné aux étrangers circulant en France ou aux Français circulant en Europe. En France, ce numéro ne se substitue pas aux autres numéros d’urgence.
- Le 115 : le SAMU social pour toutes personnes qui présente une détresse sociale comme les personnes sans domicile ou sans abris et exposées aux intempéries.
TRANSMETTRE LES INFORMATIONS
Le secouriste doit pouvoir renseigner les services d’urgence et donner les indications suivantes :
- Se présenter en donnant le numéro de téléphone ou l’indicatif radio du poste d’appel et éventuellement son nom et/ ou le numéro de la mission ;
- La nature du problème, maladie ou accident ;
- Les risques éventuels : incendie, explosion, effondrement, produits chimiques et tout autre danger ;
- La localisation très précise de l’événement ;
- Le nombre de personnes concernées ;
- La gravité de l’état de la ou des victimes ;
- Les premières mesures prises et gestes effectués ;
- Répondre aux questions qui lui seront posées par les secours ou, s’il s’agit d’un problème médical urgent, par le médecin « régulateur » du SAMU centre 15.
Le message d’alerte achevé, l’appelant doit attendre les instructions avant d’interrompre la communication.
CONDUITE A TENIR FACE A UNE VICTIME QUI PRÉSENTE UNE OBSTRUCTION BRUTALE DES VOIES AERIENNES
- Les claques dans le dos ;
- Les compressions abdominales et thoraciques.
LES HÉMORRAGIES EXTERNES